Je viens d'une famille plutôt aisée sur Nefryn. Donc, j'ai toujours eu une vie joyeuse, sans rencontrer de difficultés. J'avais beaucoup d'amis à la primaire. Et je vous laisse deviner dans quel établissement j'étais. J'ai toujours vécu sur Nefryn, et ça me va. Je ne souhaite pas rencontrer d'humains. On m'a toujours dis de me méfier d'eux, et de les fuir comme la peste. Donc, j'en ai pas une image positive dans ma tête. Mais revenons en à mon histoire~
J'ai toujours été choyée, étant fille unique. Je recevais toujours ce que je voulais. Je demandais une chose, le lendemain je l'avais. On peut dire que j'ai été pourrie gâtée. Mais ça ne m'a pas rendue pour autant comme ces fils à papa, qui souhaite tout avoir, sans faire aucun effort. Je les déteste d'ailleurs. Ma scolarité à la primaire était plutôt bonne. Je ne recevais pas de remarques négatives des professeurs, par rapport à certains élèves de ma classe. Mes parents étaient fiers de moi. Et j'étais contente qu'ils soient mes parents. Puis vint l'entrée au collège. J'étais encore bien naïve à ce moment là, et j'ignorais totalement que les enfants peuvent être très cruels entre eux. J'ai alors subis les conséquences de ma vision des choses, qui croyait que tout était beau, que tout le monde pouvait être gentil. On se moquait tout les jours de moi, pour la couleur de ma fourrure, de mes yeux, mes cheveux... J'en suis venue à détester tout le monde, y compris mes propres géniteurs. Ils s'inquiétaient pour moi. Mais je ne l'avais pas compris à l'époque. Puis, j'en avais tellement marre de cette situation que j'ai finis par frapper toutes les personnes qui se moquaient de moi. J'en ai envoyé plusieurs à l'hôpital. Et je me faisais renvoyé régulièrement. Mes parents ne savaient plus quoi faire. Le temps passait, et ma rancœur grandissait. Puis un jours, ma mère m'a prit à part. On a beaucoup parlé. Elle m'a expliqué beaucoup de choses, entre autre le fait qu'elle avait subit ce que je subissais actuellement. Je culpabilisais. J'ai alors changé du tout au tout, répondant aux moqueries par la provocation. Et ça marchait. J'étais contente. Et alors, je me souviens aussi que ma mère m'avait dit "Tu as des atouts, utilises les". Et c'est ce que j'ai fais. Les garçons ont arrêter de se moquer de moi, et se sont mis à me vénérer comme si j'étais leur déesse. J'étais fière de moi. Puis, il est venu le temps de rentrer au lycée. J'étais motivée à montrer aux autres ma force.